Christophe Counil (Premier secrétaire du Parti socialiste sarthois)
"C’est un score qui n’a rien d’étonnant. On s’y était préparé. On sentait que la campagne n’imprimait pas. Benoît Hamon a fait une très mauvaise campagne, notamment en cherchant un accord avec Jean-Luc Mélenchon. Il aurait dû plutôt rassembler les socialistes. Je n’ai jamais connu un PS aussi déchiré et divisé. Ça fait mal au cœur mais ça n’a pas l’ampleur du 21 avril 2002 (qualification de Jean-Marie http://www.silentunrest.com/ Le Pen pour le second tour de la présidentielle ndlr). Mon boulot maintenant est de mobiliser la famille socialiste pour les législatives. Et pour le second tour, il n’y a pas d’ambiguïté, il faut battre Marine le Pen."
Christelle Morançais (vice-présidente du conseil régional, Les Républicains
" Il y a une part de déception forcément. Jusqu'au bout j'y croyais. Tout le monde s'est battu autour de la candidature de François Fillon. Les résultats ne sont pas à la hauteur. François Fillon avait le programme pour sauver la France. On va plus que jamais repartir en campagne pour les législatives."
Pascal Gannat (Secrétaire départemental du Front National)
"Ce qui importe, c'est d'être au second tour car on a vu beaucoup d'hésitations chez les électeurs. Il y a eu une grande incertitude jusqu'à la dernière minute. Etre face à Macron au 2e tour, c'est plus facile de se situer politiquement que contre Fillon. Là, il va y avoir un vrai débat, projet contre projet. Ce sera plus facile qu'avec onze candidats. Cette fois, le Front National est dans des conditions plus favorables qu'en 2002. Notre image n'est plus la même. Marine Le Pen asu renouvelé le FN."
Dominique Le Méner (président du département de la Sarthe, Les Républicains)
"J’étais extrêmement inquiet, du fait de l’impossibilité de notre candidat à pouvoir faire campagne. C’est l’ensemble de procédures déclenchées contre lui pendant la campagne qui sont de nature à déclencher ce résultat. C’est une déception. On va digérer ces résultats ce soir avant de penser à notre http://www.proactolplusavis.fr/ vote dans quinze jours. Et l’on va rester mobilisés. Le combat politique est un combat qui ne cesse jamais. D’autres échéances arrivent, les élections législatives. On va rester mobilisé. La situation du pays exige qu’on le soit. Il y a une urgence à apporter des propositions et des solutions aux Français."
Anne Beauchef (conseillère régionale Les Républicains)
"Je suis sonnée, dans l’émotion. Je pensais vraiment qu’on serait qualifié. Depuis quatre ans, je suis dans un tunnel. A aucun moment je n’ai douté même si j’ai été ébranlée (par les affaires, ndlr). Mais je pensais que les Français n’allaient pas punir François Fillon. Car ils nous punissent nous aussi."
Vanessa Charbonneau (secrétaire départementale Les Républicains)
"C’est une déception. Nous n’avons pas pu faire campagne. Nous avions pourtant un excellent programme reconnu par beaucoup comme le meilleur pour redresser la France. A titre personnel, je suis inquiète et déçue. J’y ai cru jusqu’au bout. Nous avions à la fois le programme et une personne qui a la stature d’un homme d’Etat. Ici en Sarthe, il y a un attachement à François Fillon. On n’a pas fait campagne comme on aurait voulu. Mais il y a un autre combat, celui des élections législatives, qui va nous permettre d’avoir une majorité au Parlement. On l’a déjà au Sénat. Nous avons encore une campagne qui n’est pas la moindre à mener."
Alain Pigeau (En Marche !)
"En Marche est la meilleure solution huarache femme pas cher pour les cinq années à venir. Maintenant, il faut dégager une majorité parlementaire capable d'accords de gouvernement. La campagne continue (...) François Fillon a perdu de lui-même en refusant d'assumer les conséquences de son comportement."
Marlène Schiappa (porte-parole d'En Marche ! Sarthe)
"La France est prête pour un renouvellement démocratique. Ce (dimanche) soir, nous pouvons voir qu'il n'y avait pas que les "gens heureux" qui veulent d'une France apaisée. Il y a un an, des gens rigolaient. Et grâce à vous (aux militants sarthois, ndlr), nous sommes au 2e tour. Vous avez construit une chaîne qui doit encore se mobiliser car il reste deux semaines de campagne."
Marietta Karamanli (députée PS)
"La situation est nouvelle et une nouvelle fois grave. C’est la deuxième fois en 15 ans que le candidat socialiste n’est pas qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle. Je voterai pour le camp des démocrates et donc pour Emmanuel Macron en disant qu’il faut que les électeurs de Gauche et les électeurs socialistes soutiennent la démocratie et rejette l’extrême-droite. L’électorat de Gauche qui s’est dispersé entre vote utile, désarroi et protestation doit être remobilisé."
Christophe Clergeau (conseiller régional PS)
"La défaite du Parti Socialiste est lourde. Après avoir soutenu Benoit Hamon au premier tour, j'apporte un soutien plein et entier à Emmanuel Macron. Il n'est pas un adversaire, mais un progressiste. Mon vote sera donc un vote d'adhésion avant d'être un vote de résistance contre le danger mortel que ferait peser une élection de Marine Le Pen sur les valeurs de notre République et sur la construction européenne. Ce premier tour est aussi l'échec de François Fillon, qui prend un sens particulier dans les Pays de la Loire. Il nous revient de faire de cette soirée douloureuse le point de départ d'une nouvelle espérance. Seule une large victoire d'Emmanuel Macron le 7 mai prochain la rendra possible."
Louis-Jean de Nicolay (sénateur-maire du Lude Les Républicains)
"C'est bien sûr avec tristesse que nous perdons notre candidat (F. Fillon) dans cette élection historique pour notre pays. Il avait la stature pour la fonction. Je regrette que le second tour ne permette pas une huarache blanche pas cher confrontation des programmes des deux candidats non extrémistes. Je tiens à remercier les militants LR qui ont fait un travail extraordinaire, notamment en Sarthe, et qui ont défendu François Fillon contre cette tempête médiatique. Malheureusement, cela n'aura pas suffi. Le vote du 7 mai se doit désormais d'éviter le cataclysme qu'engendrerait la victoire du FN."